Pas de facturation par l’assurance de base,

mais une contribution par l’assurance complémentaire

 

Reconnue au niveau fédéral, j’exerce comme psychothérapeute dans mon propre cabinet depuis presque 30 ans. Je pourrais donc facturer par l’assurance de base, ce que je ne fais pas pour les raisons suivantes :

La psychothérapie que je pratique est fondée sur la confiance et la protection de l’espace psychothérapeutique : ce qui est partagé, discuté et révélé dans cet espace est soumis sans exception au secret professionnel. Le contenu des discussions est privé et ne concerne en aucun cas les personnes extérieures, et moins encore les assurances.

Les rapports réguliers exigés par l’assurance de base vont à l’encontre de ce principe, notamment parce qu’ils doivent être établis aussi par un ou une psychiatre.

Il est juste que les caisses de santé prennent en charge financièrement le traitement des maladies. Toutefois, toutes les souffrances psychiques ne constituent pas des maladies au sens strict : elles peuvent se développer après un évènement grave de la vie, en réaction à une situation douloureuse, face à un échec pour surmonter une angoisse ou un problème, ou encore en contexte de dépendance ou de maladie… bref :

 

Si le but de chaque psychothérapie est de diminuer les souffrances psychiques, cela ne signifie pas pour autant que tous les patients en psychothérapie sont malades au sens strict.

Seul le diagnostic d’une maladie psychique au sens strict permet de facturer par l’assurance de base. Mais elle pathologise parfois le patient ou la patiente inutilement ; or la totalité des diagnostics déclarés auprès des assurances y sont enregistrés définitivement.

Si vous souhaitez davantage de renseignements avant une première séance, n’hésitez pas à prendre contact avec moi.

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